Née à Hermalle-sous-Argenteau en 1958, elle vit et travaille à Bruxelles. Elle est formée et déformée (comme elle le dit elle-même) à l’Académie royale des Beaux-Arts de Liège en dessin et peinture où elle suit aussi les cours de Guy Vandeloise. Elle est diplômée en 1979 et obtient le prix Pauline Jamar. Elle participe à des expositions de sculptures et installations en Belgique (notamment au Cirque Divers), Italie et Allemagne, et intervient également lors d’expositions pataphysiques. Élaborant une œuvre entre humour grinçant et poésie décalée, son univers fait écho à une enfance intranquille où déjà elle revendiquait la liberté de ne pas prendre le monde trop au sérieux.
Ici l’univers est impudique et baroque, sage et lumineux, ici on apprivoise.
Ici l’animal se trouve être souvent le refuge, notre mythologie intérieure.
Ici parfois on trouve ce qu’on ne cherchait pas.
…on l’a déjà dit, qui cherche trouve et, en recherche d’un langage plastique, on se trouve parfois une vie de famille peuplée de signes, d’images et d’histoires fragmentées, où des monstres intimes se déguisent en icônes pour parler avec légèreté de notre condition particulière. Des chapitres de rédemption face aux matériaux ? Je poursuis ce chemin, m’attaque à d’autres médiums à apprivoiser et souvent, avec étonnement, une adéquation me sourit.
Fabienne Guérens
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Pourquoi le pt à lame ? (perissodactyles classe mamalia) vulg. patins à glace. on en parle, mais trop peu de…
Leur disparition inquiétante, très certainement due à l’instabilité de leur milieu naturel, provoque de grandes et tragiques migrations. (Petits bras de mer) La dangerosité des nouveaux terrains peu adaptés à leur morphologie, sans parler du climat, et qui rend souvent impossible une glisse sans dommage.
Quelques communautés ont cependant pu s’adapter dans d’autres contrées (en Europe élargie ils sont appelés « les patins artistiques », il semblerait que les ‘TUTU’ y jouent un rôle décisif), nous restons sans nouvelles des anciens arrivants.
Un peu d’éthologie à propos de la reproduction complexe des patins à l’âme (lame 1830 VOIR P. QUEQUET)
Avant tout, leurs sublimes parades amoureuses, en magiques et magnifiques spirales, imitées tant de fois qu’on en oublie leur impact sur la valse planétaire. On ne s’étonnera plus de devoir changer l’heure.
Ensuite, chose étonnante, pas de chant, pas de cris, le silence règne et s’impose car au moindre sifflement, ils triple-saltisent, boucle-piquent, réduisent la spirale… beaucoup d’entre eux se blessent dangereusement.
Enfin, nous nous interrogerons sur le rapport PT à lame-manchots. En effet, force est de constater, volens nolens, qu’en banquise, les empereurs furent accueillis en parades spiralesques traditionnelles et lames amouillantes, par nos PT à l’âme, tout heureux d’avoir de la visite ! Bien mal leur en prit, comme l’histoire nous l’apprend malgré un certain manque d’information quant aux premiers pas des empereurs en Antarctique.
Ainsi que le relate Pluc Quequet dans Expérience du grand NORD là où il est presque SUD (INDPT 4/2° ed.) :
… Brrr brrrr, quel froid ! Mais aujourd’hui je sais que tous ces sacrifices feront enfin avancer la banquise, d’ici nous avons la chance d’avoir une vue plongeante. Plusieurs parallèles se sont jointes aux spirales de la coupe du monde Antarctique, les arrivants de l’eau marchent au pas et traînent leurs ongulés palmés en lignes droites et parallèles ; les patins tournent en tous sens, ceci reste un spectacle splendide, tant espéré qu’inattendu.
Résultat : Une banquise mojito ; il y a beaucoup trop de bruit… Nous devons repartir…
Ceci n’est pas rassurant.
La dentelle de Bruges reste une référence reconnue par certaines associations du patin artistique, mais nous voulons le travailler dans son biotope.
Espace Silence Glissades
Dans mon laboratoire je pose de nouvelles questions :
– Une spirale bouge-t-elle au centre en même temps qu’à l’extérieur ?
– Combien de temps leur faudra-t-il pour arriver au sommet d’une montagne, une fois pour toutes ? Et comment, et pourquoi ?
– La gestation déléguée : les jeunes patins ne chantent-ils pas « comment reconnaître papa ou maman » ? Ou pas. La question reste ouverte.
– Comment cuisiner la lame ? (Une mue de lame s’opère tous les 3 mois dans les 2 premières années, c’est très nourrissant)
– Pratiquent-ils la césarienne ? (La lame du nouveau-né est souple, les dents de lame de la mère sont par ailleurs très tranchantes)
– Si c’était à refaire. etc.
Il semble que du temps nous manque, mais nous continuons notre recherche, avec votre aide et vos soutiens.
Je remercie mes collaborateurs curieux et émerveillés.
Cordialement,
F.G. Bxl 2019